1829 :Victor Hugo publie Le dernier jour d’un condamné.
1981: Le 17 septembre, Robert Badinter plaide devant l’assemblée nationale pour la suppression de la peine de mort.
Le 9 octobre, la France abolit cette sentence totalement inhumaine.
2023: A l’heure où se restreignent un peu partout les libertés fondamentales et chèrement acquises, comme le droit de croire ou ne pas croire, le droit à l’avortement, le droit d’être et d’aimer qui l’on veut, le droit de ne pas penser à l’unisson, le droit d’avoir un justice qui ne tue pas… Le texte de Victor Hugo résonne comme une urgence désespérément d’actualité.
Pour l’adaptation de cet implacable et superbe plaidoyer contre la peine capitale, j’ai choisi la liberté d’octroyer au condamné la présence d’un autre … d’une autre.
Qui est-elle ? Journaliste, femme de foi, femme de loi ? A moins qu’elle ne soit conscience ?
Pour la mise en scène, j’ai trouvé, avec Jacques Pabst, un compagnonnage inventif et sensible.
– Jean-Pierre Roos –
“Se sont-ils jamais mis, ne serait-ce qu’en pensée, à la place de celui qui est là, au moment où le lourd tranchant tombe, au moment où il mord la chair, rompt les nerfs, brise les vertèbres ” – Hugo –
Création Volodia Théâtre
Adaptation: Jean-Pierre Roos
Jeu: Nicole Martelin, Jean-Pierre Roos
Création lumière: Antoine Fouqueau
Esquisses: Françoise Salomon
Mise en scène : Jacques Pabst
Partenariat : Espace 44
Production: Volodia Théâtre