A l’heure de la parole muselée, de la poésie de télé réalité, de la langue méduse où même nos revendications les plus fondamentales sont censurés, il m’est apparu plus qu’indispensable de dire, parler, jouer, clamer, haranguer les textes de ces poètes libertaires aux plumes affutées. Faire entendre à nouveau l’espoir d’une parole vivante, d’une parole libre, d’une parole de révolte salutaire, passant les frontières du temps.